Hafsah Muheed est une féministe privilégiant une approche intersectionnelle, une militante des droits humains et une professionnelle du développement durable qui a plus de 7 ans d’expérience de travail au niveau des communautés à la base dans les domaines du genre, de la promotion de la paix, du changement climatique, du handicap, de la santé et du bien-être, de la gouvernance et des droits du travail pour 11 entreprises et communautés au Sri Lanka, en Jordanie et en Indonésie. Elle est : 

• Membre principale du Youth Advocacy Network Sri Lanka, qui se concentre sur les droits en matière de santé sexuelle et reproductive ;  
• Membre du réseau « 30 for 2030 » d’ONU Femmes APAC (Asie-Pacifique) ;  
• Membre du comité de réflexion de Local Leadership Labs et membre du groupe consultatif de CIVICUS ; 
• Vice-présidente < 30 du comité de gouvernance et d’éthique et Secrétaire du Groupe des jeunes adolescents du Partenariat pour la santé de la mère, du nouveau-né et de l’enfant (Partnership for Maternal, Newborn & Child Health, PMNCH) mis en place par l’OMS ; 

• Conservatrice du Global Shapers Hub Colombo ;   
• Ancienne membre du Conseil d’administration de Sri Lanka Unites, un mouvement pour la jeunesse axé sur la consolidation de la paix et la réconciliation, ;   
• Jeune dirigeante de Women Deliver ;   
• Étoile montante mondiale de Wedu ;   
• Membre du réseau Climate Champion Actions ;  

• Conférencière invitée chargée d’intégrer les objectifs de développement durable (ODD) dans les programmes d’études en gestion d’entreprise ;  
• Conseillère en décolonisation de l’aide à Bond UK ; 
• Fondatrice d’Amplifying Impact, une initiative informelle visant à améliorer l’accessibilité des communautés marginalisées. 

 

Être membre du Conseil d’administration de CIVICUS est un privilège, surtout en tant que défenseure et mobilisatrice des communautés à la base. Le Conseil constitue un espace qui me permet de porter les voix des communautés de la base à la table des décisions. En tant que jeune originaire d’Asie du Sud, être membre du Conseil d’administration me permet de participer à la surveillance et à la gestion du futur paysage de la société civile. Face aux menaces croissantes qui pèsent sur les démocraties et l’humanité, et à mi-chemin du Programme de développement durable à l’horizon 2030, j’apporte mon expertise en travaillant à l’interface entre les principaux domaines prioritaires, l’accès à différents réseaux, la perspective et l’influence des communautés à la base, le leadership collaboratif et féministe et mon expérience en tant que minorité ethnique s’identifiant comme femme d’Asie du Sud. 

 

1. Quelle est votre citation préférée d’une personne qui vous inspire ? 

 

« Ne doutez jamais qu’un petit groupe de citoyens attentifs et engagés puisse changer le monde ; en fait, c’est la seule chose qui soit jamais arrivée » (Margaret Mead). 

 

1. Quelle est la compétence dont vous êtes la plus fière ou que vous aimeriez apprendre à maîtriser ?  

 

La compétence dont je suis la plus fière est le militantisme à la base, qui est pour moi une leçon d’humilité, car non seulement je défends mes droits, mais j’ai aussi le privilège de diffuser des récits et des histoires de personnes issues de différentes réalités et qui ont souhaité les partager.  

 

J’aimerais apprendre à créer des liens dans des espaces dédiés à l’élaboration de politiques. 

 

1. Quelle est votre vision de la société civile ?  

 

Cette brillante citation d’Arundhati Roy résume très bien ma vision pour la société civile : « Un autre monde n’est pas seulement possible, il est en route. Par une journée calme, je peux l’entendre respirer ». L’existence et l’impact du travail de mouvements tels que CIVICUS et les mouvements féministes intersectionnels évoquent une société civile libre comme l’air, qui favorise et évalue la capacité à exercer ses droits et à avoir accès aux services. Il s’agirait d’un écosystème avec un système de reddition de comptes équitable et de travail collaboratif en faveur de certaines causes, afin de proposer des solutions intersectionnelles. Ce serait un mouvement de réflexion et de pensée critique et de remise en question des systèmes qui ne subviennent pas aux besoins de l’humanité. 

 

1. Quelle(s) leçon(s) avez-vous tirée(s) de l’échec ?  

 

• Apprendre à subir des échecs le plus tôt possible. 
• L’importance de la solidarité 
• L’échec prend différentes formes 

• Il fait partie du cycle d’apprentissage 
• Tirer profits des enseignements tirés de l’échec