Avec plus de 21 ans d’expérience dans le secteur de la société civile aux niveaux local, national, régional et international, Akmal Ellyas Ali est un militant bien connu dans la région du Pacifique, non seulement dans les cercles de la société civile mais aussi parmi les décideurs. Akmal a pour devise de ne laisser personne derrière. Il est titulaire d’une licence en arts, avec des majeures en politique et en sociologie et d’un diplôme de troisième cycle en politique sociale et en administration de l’Université du Pacifique Sud (USP). Akmal a développé sa carrière en occupant plusieurs postes, prouvant ainsi ses remarquables compétences de leader. Entre autres : en tant que jeune leader, Akmal a été le fondateur et le premier Secrétaire Général du Bureau Fédéral de l’association des étudiants de l’USP, coordonnant les activités des étudiants et étant leur voix au Conseil de l’Université - une organisation intergouvernementale représentant 12 ministres de l’éducation et des représentants du gouvernement. Il a ensuite rejoint PIANGO en août 2015, où il travaille désormais avec les unités de liaison nationales (NLU) de PIANGO dans 26 pays et territoires du Pacifique, en veillant à refléter les engagements internationaux et régionaux pertinents dans le programme national et à la base. Il est également chargé de la mise en réseau et du maintien des partenariats au nom de PIANGO avec les partenaires et les parties prenantes à tous les niveaux. Il a passé avec succès une initiation au service diplomatique dirigée par le Ministère des Affaires Etrangères et la Commission du Service Public pour le Gouvernement de Fidji. Il a représenté PIANGO et le Pacifique dans plusieurs réunions internationales de haut niveau, comme la réunion du Forum politique de haut niveau (HLPF) en 2019 de l'ONU et le sommet du G20 2020 et 2021. Au cours des 7 dernières années, Akmal a été le point focal de PIANGO à CIVICUS et AGNA. Depuis le début, les valeurs de CIVICUS lui tiennent à cœur, ce qui l’a conduit à aider à attirer plusieurs nouveaux membres CIVICUS de la région Pacifique. Le plus grand témoignage de cet engagement est d’avoir contribué à la sécurisation et à l’organisation du CIAS 2017, pour la première fois dans le Pacifique, auquel ont assisté plus de 700 participants de 115 pays. Il a travaillé en étroite collaboration avec ses collègues de CIVICUS sur de nombreux fronts. Il est grand temps de lui donner une chance de contribuer à la gouvernance d’une Organisation qui a été une grande source de motivation pour lui en tant que défenseur et militant du secteur des OSC.  La candidature d’Akmal est en quelque sorte  historique, car pour la première fois dans l’histoire de CIVICUS, quelqu’un a été nommé au conseil par PIANGO. Ainsi, il évoquera les préoccupations et les idées du Pacifique lors des futures prises de décisions et des débats du Conseil tout en travaillant en solidarité avec les collègues OSC du monde entier. Akmal a l’intention de se concentrer sur les membres de CIVICUS et de s’assurer que leur bien-être général reste toujours une priorité.​

1. Quelle est votre citation préférée d’une personne qui vous inspire ?​

  « Donnez de l’espoir aux gens : commencez à chanter quand vous êtes dans la boue jusqu’au cou. » Amiral William H. McRaven.​

2. Quelle est la compétence dont vous êtes le plus fier ou que vous voulez acquérir ?​

Je suis vraiment fier de mes compétences en matière de réseautage. Car c’est grâce à ces compétences que je peux créer des relations et des contacts qui m’aident à créer un changement et un impact de manière concrète et efficace. Pour illustrer cela, je souhaiterais ajouter qu’en 2017, j’ai réussi à faire en sorte que le gouvernement fidjien approuve officiellement l’organisation du CIAS de 2017. C’était historique car jamais dans l’histoire du CIAS elle n’avait été approuvée par un gouvernement.​

3. Quelle est votre vision de la société civile (50 - 100 mots) ?​

L’UE définit la société civile comme « toutes les formes d’action sociale menées par des individus ou des groupes qui ne sont ni liés à l’État, ni gérés par lui ». J’irais même plus loin en affirmant que la société civile ne fait pas de profits monétaires et qu’elle n’aspire pas à en faire. Ainsi, la conversation sur le développement ne sera plus axée sur l’argent, mais sur les personnes à tout moment. ​

4. Quelle(s) leçon(s) avez-vous tirée(s) d’un échec (50 - 100 mots) ?​

Mon approche de la vie est simple : si les choses ne se déroulent pas toujours comme vous le souhaitez, il faut revoir le résultat ou même ce que vous aspiriez à réaliser. Cela me permet de réévaluer mes objectifs, de repenser mes approches et de déterminer quelle serait la meilleure façon d’avancer, ce qui m’amène à changer de voie tout en restant concentré sur le même objectif avec une orientation claire ou à mettre temporairement de côté le défi jusqu’à ce que je puisse trouver une voie appropriée pour atteindre l’objectif. L’idée est de ne jamais perdre espoir. Il s’agit de garder espoir jusqu’à la fin.