Conseil d'administration

Ekenia T. Chifamba est la directrice fondatrice de Shamwari Yemwanasikana (SYS), une organisation renommée communautaire au Zimbabwe qui œuvre pour la promotion, la protection et le renforcement des droits des filles à la maison, à l'école et dans la communauté, au niveau national et international. Ekenia est une militante des droits des filles, une conférencière motivante et une mentor pour plusieurs nouveaus jeunes leaders. Elle est une ancienne membre du Conseil contre la violence domestique, membre du groupe de référence de la société civile de l'initiative Spotlight et membre du conseil consultatif de l'université de Bindura sur la lutte contre la traite des êtres humains au Zimbabwe. Elle est membre du conseil d'administration de KFM Zimbabwe, de Perfection Media et administratrice de la Southern African Alcohol Policy Alliance (SAAPA) Zimbabwe. Elle siège également au comité de direction de Tugwi Trust, une organisation caritative qui œuvre pour le changement social dans les communautés marginalisées. Ekenia est membre de l'Executive Women's Association et secrétaire de la National Association of Non-Governmental Organizations (NANGO) Northern Region, où elle dirige le secteur des droits de l'enfant dans la même région. Elle est membre de Fredrica Nauman, de l'International Visitor Leadership Program (IVLP) (États-Unis) et point focal de la Fondation Prix des Enfants du Monde au Zimbabwe. Elle est membre des comités directeurs de l’ONG Girls Not Brides (« Filles, pas épouses ») Zimbabwe et MenEngage Zimbabwe et secrétaire de la Child Rights Coalition, créée par le Zimbabwe National Council on the Welfare of the Child (ZNCWC). Ekenia est également une ancienne membre du groupe consultatif des membres (MAG) de l'Alliance CIVICUS et une membre votante actuelle.

Le Dr Stellah Bosire est titulaire d'une licence en médecine et chirurgie, d'un master en politique de santé mondiale et d'un MBA en gestion de la santé. Elle est co-directrice de UHAI - The East African Sexual Health and Rights Initiative, le premier fonds militant national d'Afrique créé pour et par les minorités sexuelles et de genre et les travailleurs du sexe, qui soutient des organisations de la société civile dans sept pays d'Afrique de l'Est et des organisations panafricaines qui luttent contre la pauvreté et la violence et veillent à ce que l'éducation, l'emploi, le logement et les soins de santé soient accessibles à tous sans préjugés, tout en luttant contre l'oppression et l'injustice. Le Dr Stellah est une experte en santé qui possède une vaste expérience internationale et nationale auprès d'agences gouvernementales étrangères et de donateurs privés. Son expertise porte sur le suivi et l'évaluation des programmes de santé publique/globale, l'efficacité et le développement stratégique. Au niveau de la programmation, elle est experte dans les domaines des droits en matière de santé sexuelle et procréative (SRHR), du développement de la santé publique et de la gestion des maladies infectieuses, avec une thématique transversale liée au genre. Elle exerce une influence sur les lois, les politiques et les programmes au-delà du Kenya. Elle est membre du conseil d'administration de la FCAA (Funders concerned about HIV/AIDS), ancienne directrice générale de la Kenya Medical Association, ancienne présidente du conseil d'administration de la National Gay Lesbian Human Rights Commission et ancienne vice-présidente du HIV/AIDS Tribunal of Kenya. En outre, elle suit actuellement des études de droit.

Née au Zimbabwe de parents grecs, Irene Petras a été très tôt confrontée à des cultures et des points de vue différents. Son intérêt pour les droits humains, les transitions politiques et le droit en tant qu'instrument de changement s'est approfondi lorsqu'elle a assisté aux premières élections démocratiques et au processus de réforme constitutionnelle en Afrique du Sud pendant ses études à l'université du Cap. Plus tard, elle a obtenu une bourse Chevening à la School of Oriental and African Studies de Londres pour suivre des études de troisième cycle dans le domaine de la justice transitionnelle. Irene est retournée au Zimbabwe pour pratiquer le droit, encadrée par des avocats spécialisés dans les droits humains qui avaient fait leurs preuves en matière de représentation des leaders de la lutte pour la libération d'avant l'indépendance et de la résistance à l'autoritarisme au Zimbabwe après l'indépendance. Irene a quitté un cabinet d'avocats lucratif pour relever le défi d'institutionnaliser un groupe dévoué d'avocats bénévoles spécialisés dans les droits humains. En 16 ans, l'Organisation Zimbabwe Lawyers for Human Rights (ZLHR), pour laquelle elle a travaillé 8 ans en tant que directrice générale, est devenue un filet de sécurité fiable pour la société civile et les défenseurs des droits humains. Cette expérience a appris à Irene l'importance de l'État de droit et d'une société civile indépendante pour la démocratie. Actuellement, Irene dirige le programme africain du Centre international pour le droit à but non lucratif (International Center for Not-for-Profit Law’s Africa program), qui défend et soutient des partenaires de la société civile dans plus de 25 pays du continent, en impliquant les gouvernements, les organisations multilatérales et les institutions universitaires afin de créer un environnement juridique favorable au travail essentiel de la société civile. Irene est une leader reconnue au Zimbabwe, ayant déjà exercé un leadership au sein de trois organes importants de la société civile - le Zimbabwe Election Support Network, le Zimbabwe Human Rights NGO Forum et la Crisis in Zimbabwe Coalition. Elle a également travaillé auparavant dans plusieurs réseaux régionaux, dont l'Association des avocats de la SADC.

Lorenzo est un philosophe, un entrepreneur social et un activiste politique qui travaille pour un avenir transnational. En 2007, il a cofondé l'ONG transnationale European Alternatives pour promouvoir les droits des citoyens dans l'Union européenne. Avec des activités dans plus de 18 pays, l'organisation mène des campagnes pour autonomiser les militants, défendre les droits fondamentaux et plaider en faveur de réformes démocratiques. En 2013, il a lancé l'Initiative européenne des médias, rassemblant 200 000 signatures pour exiger une directive européenne garantissant la liberté des médias, la transparence et les droits des organes de surveillance des médias. Il est membre du conseil consultatif du Monitor CIVICUS depuis 2016. Il est un orateur public actif et un commentateur des médias à l'échelle internationale. Son dernier livre est Citizens of Nowhere (Zed Books, 2018).

Cristina Palabay, âgée de 42 ans, est secrétaire générale de l'Alliance Karapatan Philippines, une coalition nationale d'organisations, de bureaux et d'avocats individuels de défense des droits humains qui œuvrent à la promotion et à la protection des droits humains aux Philippines. Cristina a rejoint KARAPATAN en 2010 et, en tant que secrétaire générale, elle supervise la mise en œuvre du Programme d'action général de l'Alliance et sert de porte-parole/représentante principale de l'Organisation. Au cours de ses nombreuses années de militantisme, elle a été confrontée à des menaces de meurtre et de viol, à la surveillance et au harcèlement judiciaire, probablement en raison de son engagement ferme en faveur des droits des femmes et des personnes, mais elle poursuit son travail de défenseure des droits humains. Cristina est une militante sociale depuis qu’elle est étudiante et est connue pour son engagement en faveur des droits des femmes en tant que cofondatrice puis secrétaire générale du Gabriela Women's Party, au sein duquel elle a œuvré à la mise en œuvre intégrale de la loi sur la violence contre les femmes et les enfants et de la loi sur la lutte contre la traite des êtres humains, ainsi qu'à l'adoption de la Grande Charte des Femmes (Magna Carta of Women, MCW). Elle a également participé à des campagnes pour l'adoption de lois contre la torture et les disparitions forcées, ainsi que pour la justice et les réparations pour les victimes de la loi martiale sous le gouvernement Marcos.

Omaid Sharifi est conservateur, « artiviste », cofondateur et président du mouvement primé ArtLords and Wartists (l'art pour le changement social). Omaid est membre de l'université de Harvard, de la fondation Atlantic Council, de l'organisation Asia Society et de l'American Foreign Relations Council/Rumsfeld Fellowship.
Son travail de promotion et de défense des droits humains, en particulier des droits des femmes, de promotion de la redevabilité et de la transparence, d’artivisme et de lutte contre le rétrécissement de l'espace de la société civile en Afghanistan et en Asie du Sud au cours des 20 dernières années a été reconnu par la communauté internationale. Omaid Sharifi est également une personne-ressource et un coorganisateur du prestigieux Programme international de formation aux droits humains (PIFDH) d'Equitas à Montréal, au Canada. Omaid a commencé à travailler dès son enfance en vendant des biscuits et des cigarettes dans les rues de Kaboul et a travaillé sur des programmes financés par le Groupe de la Banque mondiale, USAID, l'Union européenne, le National Endowment for Democracy, le British Council, l'OTAN et bien d'autres. Omaid vit et travaille entre Kaboul, Istanbul, Boston et Washington DC.

Née et élevée à Carthagène, en Colombie, Patri a déménagé avec sa famille à Miami, en Floride, aux États-Unis, il y a 22 ans. Elle est titulaire d'une licence en gestion d'entreprise et d'un master en finance. Elle a plus de 20 ans d'expérience dans le domaine du financement des entreprises, tant aux États-Unis qu'en Amérique latine. Elle parle couramment l'anglais et l'espagnol. Il y a cinq ans, Patri s'est partiellement tournée vers le secteur associatif en s'impliquantt dans la section américaine de la Fundación Techo International (Fondation « Toit international ») du Chili, à savoir American Friends of Un Techo para Mi País (« Amis Américains de Un Toit pour Mon Pays »), un centre de collecte de fonds pour Techo International. Sa motivation à s'engager dans cette Organisation repose sur une expérience de Techo qu'elle a vécue avec sa famille dans sa ville natale de Carthagène en Colombie. Elle pense que grâce à son travail et à son soutien, un changement aura lieu afin que nous puissions vivre dans un monde juste, diversifié et inclusif. Elle souhaite faire partie du processus de transformation, à la fois dans les communautés locales et dans les communautés que Techo soutient dans 18 pays différents d'Amérique latine.

Dylan Mathews est le PDG de Peace Direct, une organisation de promotion de la paix basée au Royaume-Uni et fondée en 2002 pour faire entendre la voix des artisans de la paix locaux dans le monde entier et pour transférer le pouvoir et les ressources du système de promotion de la paix vers des activités de promotion de la paix gérées au niveau local. Il s'engage depuis près de vingt ans à soutenir les organisations locales de la société civile dans l’hémisphère sud et a travaillé pendant cette période pour un certain nombre d'organisations dans les domaines de la promotion de la paix, du développement international et de l'aide humanitaire. Alors qu'il travaillait pour le groupe de réflexion Oxford Research Group en 1999, il a rédigé la publication "War Prevention Works" (« Il est possible de prévenir les guerres »), dans laquelle il présentait le rôle des organisations de la société civile dans la prévention et le règlement des conflits - une publication qui a contribué à la création de Peace Direct en 2002. Il est l'éditeur de "Working with Conflict 2" (« Travailler dans un contexte de conflits 2 »), un guide pratique pour les artisans locaux de la paix, publié en 2020. Pendant qu'il travaillait pour Peace Direct, Dylan Mathews a dirigé le travail de décolonisation de l'Organisation, qui a abouti au rapport "Time to Decolonise Aid" (« Il est temps de décoloniser l’aide au développement »), lu dans le monde entier et traduit en 13 langues. Né au Royaume-Uni, il est d'origine sri-lankaise, a grandi en Zambie, a vécu dans les Caraïbes et au Soudan et a soutenu des organisations de la société civile dans plus de 20 pays.




Ana est une professionnelle ayant plus de 11 ans d'expérience dans la création de stratégies et l'exécution de programmes dans l'utilisation des données, de la technologie et de l'innovation pour l'intégration et la diversité dans les organisations. Elle est la directrice exécutive de Social Good Brasil, une ONG qui encourage l'utilisation de la technologie et des données pour le changement social. Elle a fondé Women Friendly (www.womenfriendly.com.br), une initiative qui promeut l'éducation et les protocoles contre le harcèlement sexuel sur le lieu de travail et qui a touché environ 90 000 personnes dans différentes villes du Brésil, du Mexique, des États-Unis et de l'Uruguay. Elle a également géré un accélérateur de commerce numérique qui aide les leaders féministes des médias indépendants à faire évoluer leurs médias vers les plateformes numériques. Ana est membre de DIGNA, un groupe mondial qui suit et promeut les cas réussis d'inclusion et de diversité au sein des organisations. Elle est également ambassadrice de la Human Rights Measurement Initiative, qui recueille des données pour démontrer la situation des droits de l'homme au Brésil. Ana a récemment été invitée en tant que spécialiste du genre par la Data Pop Alliance pour soutenir une recherche de données sur la violence domestique au Brésil et a également soutenu la Colombie et le Mexique à ce sujet. Elle parle couramment l'espagnol, le portugais et l'anglais.

Stratège du changement social, militante et évaluatrice, je m'engage à respecter les valeurs de justice et d'authenticité. Je suis passionnée par le pouvoir des mouvements et je suis curieuse de voir comment les changements se produisent et comment ils sont liés aux croyances philosophiques, à la culture et au temps (ou « timing »). Je travaille dans le secteur non lucratif depuis près de 15 ans et j'ai aidé des organisations, petites et grandes, à avoir un impact grâce à l'apprentissage, à la responsabilisation et aux changements systémiques. Je m’intéresse beaucoup à l'utilisation des éléments factuels et de l’apprentissage, en particulier à la décolonisation des connaissances et à la manière dont nous pourrions rendre les pratiques issues des savoirs inclusive. J'ai commencé ma carrière dans le journalisme et le militantisme. Je suis actuellement membre du comité d'examen indépendant pour Accountable Now et directrice laïque de l'Union nationale des étudiants britanniques. J'ai récemment terminé une mission pour Oxfam GB, où j'étais responsable du développement d'une nouvelle vision et stratégie pour les éléments factuels et l'apprentissage. La force que j'apporte est celle d'une alliée. En tant que spécialiste de l'impact et de la connaissance, je préfère ne pas monopoliser le temps d'antenne des autres, mais plutôt écouter et être solidaire. Et mes compétences se situent dans les domaines de l'impact, de la responsabilisation et de la meilleure façon de donner les moyens d'agir à une société civile plus efficace et plus innovante. Je suis positive, enthousiaste et j'essaie de me présenter avec un sens de l'humour et de manière stimulante, prête à travailler dur.